vendredi 7 mars 2008

La célèbre rue d'Aerschot.!


A priori, et selon certains, c'était le premier endroit que j'aurai du visiter en arrivant à Bruxelles. Et franchement dit, en voyant la rue aujourd'hui, j'ai eu un quelque peu honte d'acquiesser niaisement jusqu'à présent lorsqu'on me parlait d'Aerschot, de ses vitrines de prostituées comme à Amsterdam et tout et tout.

Il y a déjà quelques années de celà, lors d'un passage à Bruxelles, j'ai fait la fin de la rue d'Aerschot, où j'avais vu une vitrine. Dans mon for intérieur, je me suis toujours dis à l'évocation de cette place du sexe: "tout ça pour une pauvre vitrine, vraiment un drôle de pays la Belgique...". En fait, pour y être passé aujourd'hui [c'était sur mon chemin hein! n'allez pas vous faire des idées], bah c'est quand même bien plus impressionnant, et ce n'est pas que cette rue, qui est la plus fréquentée et concentrée en matière de maisons ou vitrines closes, mais les alentours également.

Il m'est même apparu que selon les ruelles, les prostituées étaient regroupées par origine. Les Africaines derrière le Botanique [amusant non? Bota - nique, ouai enfin, j'essaie de rendre ce billet encore plus attrayant que ce qu'il n'est déjà], et des filles de l'Est dans la rue d'Aerschot et d'autres.

Bref, la rue d'Aerschot longe la voie ferrée, donc bloquée par un terre-plain d'un côté, et par des vitrines léchées par les badauds mâles en surpuissance de testostérones. Le principe est le même qu'à Amsterdam, c'est-à-dire un néon rose ou bleu autour de la fenêtre et une charmante hôtesse quasiment dénudée, assise sur un tabouret, qui expose, tente d'attirer, bref, je profite de cela pour préciser que demain!!!!! C EST LA JOURNEE DE LA FEMME!!!!!!!

Il n'y a pas grand chose à dire, sauf peut être que si cette rue existe, c'est bien parce que la Belgique dispose d'un statut que la France n'a plus, c'est-à-dire la possibilité d'ouvrir des maisons closes. Amusante petite anecdote à ce sujet... J'me souviens d'un animateur de Canal + qui posait la question à un député français au sujet de ce qu'il pensait des lois interdisant la prostitution, et celui-ci répondait qu'elles permettaient l'ouverture de maisons clandestines de qualités, notamment les 4 parisiennes... L'animateur en était resté perplexe quant à cette connaissance érudite de la prostitution clandestine parisienne. J'ai pu trouver pas mal d'éléments sur youtube parlant de la rue d'Aerschot, vous pensez bien, la jeunesse munie de leurs téléphones portables caméra numérique intégrée, en sont fou, sans compter quelques personnes qui se donnent bonne conscience de leur présence en ces lieux de dépravations pour créer des scandales sur le net, pensant que les parents des prostituées vont les reconnaître après avoir mis leur vidéo en ligne (parfois.... y'a des gens qui me font mourir de rire). Il y a manifestement également un problème de nuisances lié à la prostitution, plusieurs clips le montrent également (prostituées qui hurlent, violence multiples, drogues et alcools qui ravagent le moral des filles, etc...).

Un comité s'occupe de mettre en place une gestion équitable de la question de la prostitution et surtout les nuisances qu'elles occasionnent aux riverains (dont une.... le passage incessant des voitures devant les vitrines. Dans certains forums parlant de la rue d'Aerschot, des hommes avouent faire 4 fois la rue avant de choisir leur proie.. comme quoi, même un homme qui fréquente les prostituées aime un peu le piment de la rencontre, c'est comme choisir un légume, on regarde les prix, puis la qualité, et on fait selon son porte monnaie, mais ça demande un peu de temps). J'ai appris aussi qu'un terrain aurait été acheté par un certains De Coninck pour établir une sorte de super eros sur le plan de la villa Tinto [j'en ferai un billet spécial pour en parler, car c'est un peu long, mais intéressant...], en tout cas, c'est une sorte d'hôtel de pass, où les femmes sont derrières vitrines, mais toutes concentrées dans un même bâtiment, sécurisé par une cellule de la police.

Pour conclure, la rue d'Aerschot et les projets à venir sont apparemment âprement débattus, même si la commune ne semble pas agir dans un cadre de fermeture de ces lieux, ou d'interdiction de rabattage public comme en France, ce qui crée une particularité nouvelle... La Belgique deviendrait-elle l'eldorado du sexe des voisins franchouillards?

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